les comtes d'Albon
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28/03/2009
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De tous les Dauphins, fils aînés du Roi de France, Louis II,
futur Roi Louis XI, est sûrement celui qui aura le plus laissé sa marque sur la
province, ceci à cause de sa disgrâce personnelle qui l'amènera à s'exiler en
Dauphiné. A la différence de ses prédécesseurs (et
successeurs), il ne se contente pas
du titre honorifique de Dauphin mais l'utilise, comme les premiers Dauphins, comme titre
de pouvoir absolu sur ses sujets dauphinois. Pendant quinze ans, de 1447 à 1461, il
gouverne la province, rétablit la situation financière et rode les méthodes qui feront
de lui plus tard un des plus grand rois de France. Il gouverne en monarque
absolu,
obligeant tous les seigneurs à venir lui rendre hommage dans un délai d'un mois suivant
son arrivée dans la Province. En 1451, il décide de se remarier, contre l'avis de son
père avec la princesse Charlotte de Savoie richement dotée de 400 000 écus
d'or. Le
mariage est célébré le 8 mars à Chambéry.
Devenu Roi, Louis se désintéressa complètement du Dauphiné et n'y remit jamais les
pieds. Les Dauphinois eux ne l'oublieront pas et seront ses fidèles alliés dans sa
difficile accession au trône. Ainsi en 1465, les grands seigneurs mécontents menés par
le frère du Roi, le duc de Bretagne et le fils du duc de Bourgogne, le futur Charles Le
Téméraire déclenchent la guerre dite du Bien Public. Louis pouvait compter sur le
soutien des grandes villes et de provinces entières comme le Languedoc, la Normandie ,
la Champagne et bien sûr la Dauphiné. |
Le Dauphin Louis II |
Un contingent de gentilshommes Dauphinois est
mené à l'ost royal par Jacques de Sassenage. Louis deploie sa petite armée devant le château de Montlhéry. Le
Téméraire,
fort de ses 20 000 hommes dont 7 000 cavaliers et une forte artillerie, préfère le
panache d'une bataille rangée plutôt qu'une embuscade dans laquelle les royaux étaient
sûrs de perdre, du fait de l'étirement de leurs troupes en marche. Ce fut un combat
indécis au terme duquel le roi put néanmoins interdire l'accès de Paris à ses
adversaires. Aymon Terrail survécut à la bataille à l'inverse de cinquante-quatre de ses
compagnons.
La vie en Dauphiné est difficile en cette fin de XVème siècle dans
le Grésivaudan, comme le montrent
ces lettres patentes du roi Louis XI de février 1480. Il en ressort qu' "à cause de
sa situation sur la frontière de Savoie, des guerres, du passage fréquent des troupes
qui y cantonnaient, le bourg de La Buissière avait énormément souffert, s'était
dépeuplé au point d'être presque inhabité, ses murailles tombaient en ruine ..."
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