La Guerre de Cent Ans

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Note: Cette page a été complétée le 28/03/2009
 
Les chevaliers du Grésivaudan participent à toutes les batailles de cette période troublée un peu partout en France : en 1356, Philippe Terrail meurt à la bataille de Poitiers. Ce fils de Robert Terrail servit le Dauphin Humbert jusqu'à la cession du Dauphiné puis servit Philippe de Valois et guerroya contre les Anglais et les Flamands. Son fils Pierre meurt en 1415 à la bataille d'Azincourt. Quant à son frère Jean, il meurt lui le 17 Août 1424 à la terrible bataille de Verneuil, près d'Evreux. Les Français et les Ecossais de Charles VII y essuient une défaite complète devant les Anglais. Plus de mille nobles Dauphinois participèrent à cette bataille dont trois cents furent tués.

Bien que situé à l'écart de la guerre franco-anglaise, le Dauphiné n'est pas moins soumis aux pillages des bandes de routiers. Au début de 1374, plusieurs milliers de brigands armés jusqu'aux dents se répandent dans tout le Dauphiné : soldats démobilisés après le traité de Brétigny de 1360, mercenaires ayant servi dans l'armée d'Edouard III d'Angleterre et autres pilleurs. Plus de vingt nationalités composaient les Grandes Compagnies. Elles venaient de l'Ouest et se dirigeaient sur Grenoble.

Bataille de Verneuil - 1424

La bataille de Verneuil, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII,
Paris, France, XV°siècle.

Les seigneurs du Dauphiné furent convoqués en hâte à Grenoble pour s'opposer aux pillards. Leur résolution leur permit de remporter la victoire et de les faire fuir. Les routiers utilisent la Savoie comme une base arrière et font de fréquentes incursions en Grésivaudan.

Des guerres locales ont encore lieu comme celle qui se termine par la bataille d'Anthon en 1430 : le prince d'Orange, Louis II de Châlon, voulait s'emparer de la province avec l'aide du duc de Bourgogne et du comte de Savoie Amédée VIII pour réunir sa principauté d'Orange à ses terres de Franche Comté. La défaite d'Azincourt en 1415 lui sembla le bon moment pour intervenir mais le gouverneur du Dauphiné, Raoul de Gaucourt, avait déjà pris des mesures de sécurité exceptionnelles en faisant fermer les portes de Grenoble tous les soirs, en interdisant tous les jeux sauf le tir à l'arc ou l'arbalète, en renforçant les remparts et en tendant même une chaîne en travers de l'Isère. Il engagea une troupe de routiers sous les ordres d'un espagnol, Rodrigue de Villandrando pour marcher sur l'ennemi. La rencontre eut lieu au nord ouest de Crémieu à Anthon le 11 juin 1430. La détermination des Dauphinois compensa leur infériorité numérique et ils bousculèrent les troupes du prince qui s'enfuit piteusement en abandonnant son armée.

La guerre entraînait aussi des contraintes financières. De nombreux impôts furent levés pour les besoins de la guerre, comme par exemple cette part contributive de 306 florins 6 gros au subside de 45 000 florins que la population du mandement de La Buissière doit payer en 1452, à la suite d'un vote par les Etats du Dauphiné, pour la formation d'une armée destinée à faire le siège de Calais.

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