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15/08/2007
Ainsi surnommé du fait de son embonpoint, ce comte se soucie
plus d'asseoir son autorité sur son domaine et de l'agrandir que de
partir guerroyer au loin.
Sa première épouse issue d’une branche des
puissants comtes de Valentinois, Pétroniville de Royans, est la sœur
de l’évêque de Grenoble. Elle lui donnera deux enfants, Guigues, né
vers 1050, et Alix, qui épouse Aynard de Domène. Ceci montre
l’importance des seigneurs de Domène, qui entrent très tôt dans la
mouvance des Guigues. Pétroniville meurt assez jeune et est inhumée
à Domène.
En 1070, il
épouse en deuxième noce la fille du comte de Barcelone, qui est
aussi apparentée à la famille normande de Hauteville qui règne en
Pouilles et Calabre. Ces différentes alliances matrimoniales
étendent ainsi la renommée des Guigues.
Son contrat de mariage avec Agnès de Barcelone énumère les dix
châteaux en sa possession au sud de Vienne (Albon, Chevrières,
Clérieux, Moras, Serves, Vals), autour de Grenoble (Cornillon,
Uriol, Varces) ainsi que celui de Briançon. A cette époque, les
terres des Guigues n'ont pas d'unité géographique mais leur nombre,
comparable à celui des comtes de Savoie ou de Valentinois, est
déjà beaucoup plus important que celui de n'importe quel autre
seigneur de la région qui n'en possède sans doute qu'un ou deux.
Des nobles du Grésivaudan sont déjà à son service, comme Guigues
de Bellecombe qui, en 1073, est envoyé comme messager à la basilique
Saint- Laurent de Grenoble par le comte, qui est retenu par une
maladie à Briançon. Bien que n'ayant pas laissé de traces dans
l'histoire, ce personnage a eu le mérite d'affermir la dynastie.
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Le prieuré de Domène |