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            		28/03/2009 Le fils d'André Dauphin poursuit la politique de son père en contractant un
    mariage fructueux d'un point de vue territorial en 1241 avec la fille du comte de
            Savoie, Béatrice. Un an plus tôt, le Dauphin avait offert en gage les
    châteaux d'Avalon et de
					La Buissière à sa fiancée. Elle lui apportera en dot le Faucigny. Ce fief
    regroupait les territoires environnant Bonneville dans l'actuelle Haute
            Savoie, soit une
    zone éloignée du Dauphiné et donc difficile à contrôler, d'autant plus que le comte
    de Savoie réalise, mais un peu tard, qu'il est désormais encerclé par son
            voisin. La
    plupart des guerres delphino-savoyardes à venir auront pour origine cette écharde
    plantée dans le pied de la Savoie. 
            		  Dans le Grésivaudan, le domaine delphinal s'agrandit 
					sur la rive gauche en 1247 , quand Pierre et Guigues Eynard 
					échangent l’ensemble de leurs terres de Gières à Allevard, 
					en incluant le château de Theys, contre la terre de Savel en 
					Matheysine. A cette époque, le château de Domène ne leur 
					appartient déjà plus et avait été cédé aux comtes de Genève. 
					Le mandement d'Allevard, qui était la
    possession des seigneurs de La Rochette, est acquis en deux temps (1249 et 
					1263). Le seigneur de Bellecombe,
    Aimeric de Briançon rend lui hommage au Dauphin en 1236, faisant ainsi de son mandement le
    poste de défense avancé sur la rive droite de l'Isère et renvoyant La Buissière en
    seconde ligne. Au sein même de son territoire, Guigues parvient à contraindre des
    seigneurs indépendants à abandonner leurs droits sur leurs mandements, comme à
    Sassenage ou Beauvoir en Royans. 
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					 Sceau de Guigues VII - 1237
 (première représentation du symbole du dauphin)
 |   Il confisque même la châtellenie de 
			Morêtel de Mailles
    en 1251, son seigneur ayant refusé de lui prêter hommage. Sur la rive droite 
			en amont de Montbonnot, le domaine delphinal n'inclut que La 
			Buissière à cette époque. Pourtant, les territoires situés entre ces 
			deux mandements (les futures seigneuries de Saint-Ismier, Bernin, 
			Montfort, La Terrasse et le Touvet) sont contrôlés par Pierre Auruce, 
			fils du maréchal Obert Auruce qui avait été le régent du Dauphiné 
			pendant la minorité de Guigues VII. Le dauphin parviendra à se 
			débarrasser de son encombrant tuteur à l'issue de quinze ans de 
			lutte en 1258. La liberté laissée à son fils pour développer la rive 
			droite de l'Isère semble être une compensation. De 1260 à 1282, 
			Pierre Auruce, qui est également châtelain de Montbonnot, va ainsi 
			réaliser plus de cent acquisitions de terres dans la vallée, pour 
			devenir rapidement le noble le plus riche du Grésivaudan, après le 
			dauphin. 
			  Il est clair à partir du XIIIe siècle que les seigneurs locaux n'ont plus les moyens de s'opposer aux volontés
    expansionnistes des puissants Dauphins. La puissance de Guigues VII 
			n'est pourtant que toute relative: près de la moitié de ses revenus 
			proviennent des seigneuries des vallées alpestres et de l'Oisans 
			alors que le riche Grésivaudan (étendu à la cluse de Voreppe, 
			Grenoble et Vizille) ne concourt qu'à hauteur de 17%, ce qui est 
			très peu. 
              Les chartes de franchise se multiplient (Goncelin
    et Allevard en 1255, Avalon en 1265).
            Pourtant, la guerre larvée dans ces années 1260 avec la Savoie 
			oblige à renforcer la défense des châteaux de la vallée. Guigues VII meurt en décembre 1269. Suite... |