Le château vers 1290

 La Buissière


    > le donjon
    > les défenses
    > visite virtuelle

        > 1050-1080
    > 1225-1250
    > 1282-1290
    > 1480-1489
    > la démolition


    > le bourg en 1225
    > le bourg en 1339
    > le bourg en 1488


    > construction
    > hier et aujourd'hui


    > inventaire de 1339
    > travaux de 1488


    > 1225

 

Cette période coïncide avec l'accession d'Humbert Ier et le nouveau conflit delphino-savoyard qui débute à propos de la possession du Faucigny. De plus en 1286, pressé par le comte de Savoie, Aimeric de Briançon, seigneur de Bellecombe, lui rend hommage. De ce fait, La Buissière redevient la première forteresse à faire face à l'ennemi sur la rive droite de l'Isère. On peut supposer que ces événements ont contribué à la décision de renforcer une fois de plus les défenses du château.

1 - chemise

2 - basse cour avec écuries

3 - tour de la campane

4 - mur de soutènement de la grosse tour

5 - bretèche


Cette nouvelle extension ajoutera deux cours aux extrémités du château, l'une côté Savoie, l'autre côté bourg. Ces deux constructions sont vraisemblablement contemporaines car les murs sont de même épaisseur (sept pieds), soit presque le double de celle du donjon initial !

La courtine coté Savoie est la plus curieuse : elle s'enroule autour de la tour et condamne de ce fait tout accès au château du côté de l'ennemi. La défense de cette partie du château était assez faible avec sa seule tour carrée, laissant des angles morts pour le tir depuis les courtines à une époque où toutes les tours des nouveaux châteaux étaient rondes. Cette courtine est donc à interpréter comme un chemisage de la tour carrée; la transformant ainsi en simili-tour ronde plus adaptée aux besoins de la défense. Par ailleurs, on peut supposer que la défense a été améliorée par le déblaiement de la terre devant la courtine pour créer un talus isolant le château du reste de la colline. Bien que fortement arasée de nos jours, la pente restante semble trop forte pour être totalement naturelle.

La courtine devant le donjon, assimilable à une basse cour, défendait l'accès au donjon côté bourg et évitait une prise trop facile du donjon en entrant directement par la tour d'angle. Cette partie étant moins exposée, la hauteur des murs (cinq toises) est inférieure à celle de la chemise côté Savoie (sept toises). Il est surprenant de constater qu'à la fin du XIIIème siècle, la tour soit encore de plan carré.

Enfin le mur de soutènement de la grande tour date aussi probablement de cette époque : les différentes constructions ont dû fragiliser le terrain et rendre indispensable la construction d'un mur en contrebas pour retenir l'énorme masse de la tour.

 

Suite...

| les forteresses
| repères historiques
| bibliographie
| nouveau
| téléchargement

| forums
| nos archives
| l'atelier
| contactez nous
| accueil


| imprimer cette page