Châteaux médiévaux du Grésivaudan 

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La vallée s'étendant de Grenoble à Chambéry a toujours été un lieu de passage. Ses terres alluviales fertiles étaient une autre source de convoitise pour les savoyards de la Combe de Savoie au sol pierreux, où ne poussait que la vigne. 

 

Au Moyen-Age, le nord de la vallée du Grésivaudan était une zone frontière défendue par de nombreux châteaux comme ceux de Bellecombe et La Buissière sur la rive droite de l'Isère ou Avalon et Morêtel sur l'autre rive. 

 

Pour s'assurer le contrôle des territoires frontaliers (qu'on appelait les marches), dauphinois et savoyards construisent des petites constructions de terre et de bois appelées bâties, comme à Mont-Briton en face d'Avalon ou le long du ruisseau du Glandon dans la plaine de Chapareillan.

 

Les châteaux de la moyenne vallée, plus éloignés des zones de combat, étaient des fiefs concédés par les Dauphins à des proches ou aux membres de leur famille. Ainsi les châteaux de la rive droite comme Montfleury, Montbonnot, La Terrasse, Monfort et Le Touvet ou Theys et La Pierre sur la rive gauche.

 

Note : seules quelques maisons-fortes sont mentionnées sur la bonne centaine qui se trouvait dans la vallée.

Ces châteaux seront progressivement laissés à l'abandon à partir de la fin des guerres delphino-savoyardes au milieu du XIVème siècle.

Ils seront démantelés à la fin du XVIème siècle pour éviter qu'ils ne servent de repaires de brigands pendant les Guerres de Religion. Au même moment, le Duc de Savoie fera construire à Barraux une des premières fortifications bastionnées de France: le Fort Saint Barthélémy, qui deviendra plus tard le Fort Barraux.

 

 

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