La vallée s'étendant de Grenoble à Chambéry a toujours été un lieu de
passage. Ses terres alluviales fertiles étaient une autre source de convoitise pour les
savoyards de la Combe de Savoie au sol pierreux, où ne poussait que la
vigne.
Au Moyen-Age, le nord de la vallée du Grésivaudan était une zone frontière défendue par
de nombreux châteaux comme ceux de Bellecombe et
La Buissière sur la rive droite de l'Isère ou
Avalon et
Morêtel sur l'autre rive.
Pour s'assurer le contrôle des territoires
frontaliers (qu'on appelait les marches), dauphinois et
savoyards construisent des petites constructions de terre et de
bois appelées bâties, comme à
Mont-Briton en face d'Avalon ou le long du ruisseau du
Glandon dans la plaine de Chapareillan.
Les châteaux de la moyenne vallée, plus
éloignés des zones de combat, étaient des fiefs concédés
par les Dauphins à des proches ou aux membres de leur famille.
Ainsi les châteaux de la rive droite comme
Montfleury, Montbonnot,
La Terrasse,
Monfort et Le Touvet ou Theys et La Pierre sur
la rive gauche.
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Note : seules quelques maisons-fortes sont mentionnées sur la
bonne centaine qui se trouvait dans la vallée. |